La révolte contre le pouvoir d’achat en baisse et la malbouffe qui progresse : et si la révolution dans nos assiettes commençait par une bonne colère de la ménagère ?
Par une ménagère en colère.
Alors que tous les médias ont les yeux rivés sur l’affaire Cahuzac, ils semblent déjà avoir oublié deux phénomènes beaucoup plus importants qui pèsent sur le quotidien des Français : la baisse historique du pouvoir d’achat et l’épisode de la viande chevaline. Sur les plateaux TV, les économistes ont beau expliquer la crise en long et en large, cela ne rassure nullement les citoyens. Ces derniers ne pourront s’en sortir qu’en se mobilisant pour dénoncer leurs difficultés quotidiennes. «L’assiette fiscale» n’a jamais aussi bien porté son nom…
Un phénomène historique
Une étude récente montre que chaque mois les Français déclarent dépenser en moyenne 396 € pour s’alimenter. Pour 71% des personnes interrogées, le budget alimentation est en augmentation. Cette même étude affirme que désormais le prix des aliments est le premier facteur déterminant l’achat. Par ailleurs, les Français ont modifié leur comportement. Ainsi, 87% des sondés de l’étude citée déclarent désormais cuisiner leurs restes pour éviter de gâcher… La conclusion générale de cette enquête est que le budget alimentation est jugé bien trop élevé. À côté de ce phénomène, on apprend que la baisse du pouvoir d’achat est historique : c’est la première fois depuis trente ans, que celui-ci diminue. De l’avis de tous les experts, cette baisse est due au chômage et à l’augmentation des impôts mise en Å“uvre pour redresser les finances publiques qui freinent la progression du revenu des ménages. Combien de Français sont descendus dans la rue pour crier leur révolte face à cette injustice ? Pour l’instant aucun. Mais cela pourrait rapidement changer.
Le menu de la révolte
Alors que le pouvoir d’achat des Français baisse, alors qu’ils consacrent de plus en plus d’argent à leur alimentation, ils se rendent compte que la qualité diminue et même, qu’ils se font avoir. On ne compte plus les crises alimentaires et sanitaires. Récemment l’épisode de la viande chevaline est venu frapper les consciences. Comme d’habitude, les politiques et les industriels ont pris des mesures et fait des promesses… Cela a permis de calmer les esprits, mais jusqu’à la prochaine crise. Les Français ne disposent toujours pas des class actions qui leur permettraient un jour de se défendre contre la malbouffe qui progresse.
Faire monter la pression
Si les consommateurs ne manifestent pas eux-mêmes leur mécontentement à l’égard de l’État, leur pouvoir d’achat continuera de baisser et la qualité de l’alimentation de se détériorer. Le gouvernement en place cherche à faire rentrer des fonds par tous les moyens possibles : lors du dernier PLFSS il a réussi à taxer la bière et les boissons énergisantes. On ne sait pas quel sera le prochain ingrédient au menu des augmentations d’impôts. N’est-il pas scandaleux d’utiliser l’alimentation pour financer les gabegies de l’État ? L’histoire dit que la Révolution française a pour origine une disette causée par le défaut d’approvisionnement en farine de la ville de Paris. Bien évidemment, nous n’en sommes pas encore là , mais les temps sont durs et la révolte gronde. C’est à madame et à monsieur tout le monde de dénoncer la baisse historique du pouvoir d’achat, ainsi que la qualité de l’alimentation. Et si la révolution dans nos assiettes commençait par une bonne colère de la ménagère ?
Si vous aussi vous en avez marre du pouvoir d’achat qui diminue et de la malbouffe, alors rejoignez le panier de la ménagère en colère.
—-
il n’y a pas que la bouffe qui est de mauvaise qualité ; quand on a de petits revenus , et que l’on ne peut faire autrement que d’acheter des produits bas de gamme , on s’aperçoit que beaucoup de produits ne valent pas tripette ; du sac poubelle au bouchon de bouteille , les fringues , les briquets , les stylos……on nous vend de la merde à bas prix , mais finalement , cette merde là est bien chère puisqu’elle ne vaut même pas le prix qu’on la paie ; du coup , j’achète moins , mais mieux ;
Dames les ménagères vous ne payez pas que très chères les produits alimentaires.
Vous payez aussi pour contribuer à leurs augmentations par toutes les subventions sur les biocarburants qui détournent les produits de leurs vocations alimentaires.
Pour couronner le tout votre plein de carburant pour la voiture est lui aussi surfacturé pour financer cette politique de connivence.
Bref vous payez pour financer la cause et aussi pour les conséquences.
En plus ca vient de la générosité industrielle:
Et je vous mets une cuillère d’huile de palme en bonus.
La baisse réele du pouvoir d’achat a commencé en 2002 lors de la mise en circulation de l’euro puis lors de la fin du standard or et argent.Après vient les charges sociales excessives (67% du salaire et 48%de la rémunération des travailleurs indépendants) et la pression fiscale et réglementaire prohibitive!Je ne parles même as de la mauvaise ( devrais-je dire l’inorganisation) de notre système de protection sociale…En attendant l’effondrement final et la perte définitive de tout pouvoir d’achat noyé dans une hyper-inflation toute « wemarienne »…
« La baisse réele du pouvoir d’achat a commencé en 2002 lors de la mise en circulation de l’euro »
1f = 1€, ça simplifie la conversion pour mamy paulette. C’est plutôt sympa de leurs parts d’avoir été prévenant avec nos personnes âgées je trouve.
C’est vrai qu’au pays roi de la class action la bouffe y est nettement meilleurs (Je parle bien évidement des USA).
Vous rigolez, mais aux USA, on a la possibilité de se fournir sur les « farmers markets » en produits de très haute qualité, à un prix concurrentiel. Tandis qu’en France, c’est au supermarché que l’on est bien souvent, faute d’offre alternative, de se fournir avec bien moins de possibilités.
Par exemple, essayez de vous procurer de la viande d’animaux élevés à l’herbe plutôt qu’au grain. C’est facile aux USA, mission impossible en France.
« Alors que le pouvoir d’achat des Français baisse, alors qu’ils consacrent de plus en plus d’argent à leur alimentation, ils se rendent compte que la qualité diminue et même, qu’ils se font avoir. On ne compte plus les crises alimentaires et sanitaires »
cette affirmation est hélas fausse !
le budget consacré à l’alimentation « baisse » par rapport à d’autre poste tel que le logement (en particulier), les transports ( le carburant) et d’autres postes prennent une place non négligeable dans les dépenses des ménages (téléphonie et hightech) à ce sujet voir les différentes enquêtes de l’INSEE.
les prix de l’alimentaire ont en effet augmenté mais la qualité de ceux ci s’est grandement amélioré . Je travaille depuis 25 ans dans la grande distribution j’ai connu le « gros rouge qui tache » vin d’origines diverses ( douteuses ?) vendus en bouteilles étoilées ( verre consigné) , les pratiques douteuses des bouchers et les fruits et légumes bradés par les producteurs ( plutôt détruites une récolte que la vendre à perte c’était le mot d’ordre à l’époque !). la garantie d’un produit de bonne qualité à un cout . Quand au scandale sanitaire , il ne se passe pas un jour sans que la direction qualité de l’enseigne où je travaille ne nous demande de retirer un produit cela va du produit vraiment dangereux ( hyper rare) au produit où il manque une lettre dans un des ingrédients (le rendant bien sur inconsommable !).
oui le budget alimentation augmente mais moins que le reste, oui les prix de la bouffe augmente mais la qualité aussi et dans une proportion plus importante , oui il y a plus de scandales sanitaires mais aussi plus de contrôles.
Chaque jour je mets à la poubelles des produits consommables mais les réglementations m’y obligent ( niveau pénal il faut mieux agressé une vieille dame que vendre un produit non conforme !) cela à un cout !!!!